Richardiana

Plusieurs petites populations de Dichaea – section Dichaeopsis, groupe Dichaea graminoides – observées sur le département se sont avérées être des représentants d’une nouvelle espèce. La plante est ici comparée aux espèces les plus proches : D. ancoraelabia, une espèce avec laquelle elle a été confondue, D. panamensis, D. picta, D. rendlei, D. trinitensis et, dans une moindre mesure, D. ochracea et D. campanulata. Une carte de répartition géographique accompagne la description, des illustrations et une clé des espèces citées sont également proposées. D. bragae,  une espèce décrite du Brésil de l’état d’Amazonas, est placé ici dans la synonymie de D. trinitensis.

La plante du mois d’avril – 2022 –

Ce mois-ci nous vous présentons les fleurs du rare Ornithidium pendulum. Cette plante avait fait l’objet d’un article où nous révélions sa présence pour la première fois en Guyane ! Lors de la découverte de cette espèce, sur les Monts Atachi Bakka, les fleurs observées n’étaient pas très fraiches. Les photos de ces dernières n’avaient alors pas été présentées dans le manuscrit. Les voici ! La plante, pendante et pouvant atteindre les 2 mètres de longueur, pousse en Guyane seulement sur le plateau des Monts Atachi Bakka à 650 m d’altitude. Les fleurs, 3 à 6, petites, se produisent à la base des pseudobulbes.

La plante du mois de février – 2022 –

Cette broméliacée xérophyte est endémique de Guyane ! Elle pousse sur quelques savanes roche ou  inselbergs du département et s’observe le plus souvent en population dense et très importante. Très rare dans les jardins, la plante produit des inflorescences ramifiées, jusqu’à 1,5 mètre de hauteur, chargées de nombreuses fleurs aux tépales rouge vif.

La plante du mois de Janvier – 2022 –

Cette plante lithophyte, plus rarement épiphyte, de taille moyenne et peu commune, est observée de manière très localisée dans le nord-ouest, le centre et le sud-ouest du département. Cette espèce apprécie particulièrement les forêts claires de transition sur dalles rocheuses, en bordure d’inselbergs ou de savanes-roches. Les fleurs s’épanouissent tour à tour pendant une quinzaine de jours de décembre à septembre, en saison des pluies.

La plante du mois de décembre – 2021 –

Les Drosera sont des plantes carnivores qui portent des poils glanduleux, parfois irritants, sécrétant des substances mucilagineuses (substances visqueuses) qui attirent et engluent les insectes. Après la capture, les poils se recourbent tout doucement vers le limbe de la feuille pour aller au contact de l’insecte. Une fois piégés ils sont ensuite digérés. Drosera capillaris est très présent sur le littoral guyanais et pousse dans les savanes inondables. La plante produit de petites fleurs mauves qui ne durent que quelques minutes (10 à 15 min).

La plante du mois de novembre – 2021 –

Grammatophyllum Blume est un genre représenté par 15 espèces originaires principalement des Philippines et, pour certaines, présentes de la Malaisie à la nouvelle Guinée. Grammatophyllum scriptum est une orchidée épiphyte de grande taille qui possède des inflorescences pouvant atteindre 1,50 m. Ses racines dressées permettent de capturer les feuilles mortes et d’autres débris végétaux qui tombent des arbres pour créer une niche d’humus et ainsi se nourrir. Dans son aire d’origine, les pseudobulbes sont transformés en une pâte permettant de soigner les plaies.

Richardiana

Deux nouvelles espèces de Gongora, observées dans les régions de Saül et de Camopi, dans le centre de la Guyane, sont ici décrites, illustrées et comparées aux espèces les plus proches. La première, traitée sous le nom de Gongora catalanoi, est comparée à G. pleiochroma, G. nigrita et G. histrionica. Elle se distingue principalement par un labelle avec un hypochile pourvu de longues cornes, discrètement canaliculées sur la surface ventrale et brusquement incurvées vers le haut. La seconde, Gongora jennyi, est comparée à G. retrorsa. La plante se distingue par des fleurs entièrement rose nacre, un labelle avec un onglet très court, un hypochile triangulaire pourvu de cornes situées quasi en partie médiane, rétrorses et légèrement retombantes. Une carte de répartition géographique accompagne les descriptions.