La plante du mois d’avril – 2025 –

Originaire des zones tropicales d’Afrique de l’Ouest, du Cameroun jusqu’à l’ouest du Sénégal, cette liane sarmenteuse, sublime, est parfois envahissante dans nos jardins. Ses fleurs sont formées de bractées blanches en forme de cœur d’où jaillissent des corolles rouge vif qui lui ont valu des surnoms évocateurs tels que « gloire sanglante », « goutte de sang » ou encore « cœur saignant ».

Les formations au Jardin botanique

La sixième session de formation en agriculture syntropique, méthode qui permet de maintenir l’humidité du sol, même en période de sécheresse et de protéger les cultures des conditions climatiques extrêmes, s’est déroulée avec succès atteignant un taux de satisfaction de 96 % ! Compte tenu du succès de chacune des formations réalisées, la responsable, Corinne Sambin, accompagnée du pédologue Pierre André Wagner, proposeront bientôt de nouveaux ateliers notamment sur la compréhension des sols et les moyens de les rendre très fertiles.

La plante du mois de mars – 2025 –

Ce mois-ci, nous mettons à l’honneur une orchidée remarquable du jardin, communément appelée flor del Espíritu Santo ou orchidée colombe.
Devenue la fleur nationale du Panama en 1980, cette espèce se distingue non seulement par son parfum exaltant, mais aussi par ses fleurs révélant en leur centre une magnifique colombe aux ailes déployées. Cette année, notre spécimen, arrivé à une maturité exemplaire, nous offre cinq longues inflorescences dressées, portant plus d’une centaine de fleurs qui s’épanouiront successivement de mars à fin avril.

La plante du mois de février – 2025 –

Ce palmier rare, qui peut atteindre 3 mètres de hauteur, est originaire de l’île de Bornéo, en Malaisie orientale. Il pousse dans les forêts ombragées sur la montagne Mattang dont il porte le nom. Les feuilles, presque sphériques et divisées jusqu’à la base en 6 à 12 segments vert foncé, densément marbrés de jaune vif, rendent cette espèce particulièrement attrayante. L’architecture foliaire de quelques autres espèces remarquables de Licuala présentes le long des différents sentiers du jardin – notamment L. grandis, L. peltata var. sumawongii, L. ramsayi et bien d’autres – ne manquera pas de vous surprendre !

La plante du mois de janvier – 2025 –

Cet arbuste, mesurant entre 4 et 5 mètres de hauteur, est commun dans les forêts tropicales humides d’Amérique centrale. À l’instar de nombreuses Fabacées, il possède la capacité de fixer l’azote atmosphérique, qu’il redistribue dans le sol via ses racines, contribuant ainsi à améliorer la fertilité du milieu et à soutenir la croissance des plantes voisines. Rare, voire absent, dans les jardins de Guyane, il se distingue par ses superbes floraisons ornées d’étamines rougeâtres, qui attirent une grande diversité de pollinisateurs. Ses feuilles, riches en protéines, sont en outre largement utilisées comme fourrage pour le bétail, notamment en Asie.

Le jardin du Crétacé

Après la création du cactarium, où les espèces déjà implantées se portent à merveilles, le jardin botanique de Guyane s’attarde maintenant à la finition d’un “jardin du Crétacé”. La création d’un tel jardin, unique en France et, qui plus est, dans le contexte de la Guyane française, représente un défi fascinant mêlant science, histoire et écologie. Cette initiative, offrant une opportunité exceptionnelle de voyager dans le passé végétal, ne manquera pas de vous surprendre ! Achevé en totalité d’ici fin 2025, ce projet, mêlant science et nature, vous invite dès à présent à un voyage dans le temps pour découvrir l’évolution des plantes et l’importance de préserver la biodiversité.

Fermeture annuelle

Le Jardin Botanique sera fermé du 25 décembre 2024 au 7 janvier 2025 inclus. Nous vous remercions de votre compréhension et vous donnons rendez-vous dès le 8 janvier pour découvrir à nouveau quelques merveilles du monde végétale.

Le cactarium du jardin botanique de Guyane s’élargit : paysages arides et raretés botaniques

Les travaux de la seconde phase du cactarium sont désormais achevés. Ce nouvel espace au sein du jardin, consacré à la préservation et à la mise en valeur des plantes arides, s’étend désormais sur une superficie de 1420 m² ! Pas moins de soixante tonnes de roches, de granulométries variées et posées manuellement, ont été nécessaires pour mener à bien ces deux premières étapes du projet.
À l’occasion des fêtes de fin d’année, une sélection exceptionnelle d’agaves, cactus, aloès et euphorbes rares, issus de collections et pour beaucoup encore inédits en Guyane, est proposée à la vente à des prix très attractifs. Consultez sans attendre notre catalogue (qui sera mis à jour très régulièrement) pour découvrir ces trésors botaniques !

La plante du mois de décembre – 2024 –

Communément appelé « petit galanga » en anglais, Alpinia calcarata, probablement décrit de la Chine, est une plante herbacée vivace et rhizomateuse pouvant atteindre 160 cm de hauteur. Elle est largement cultivée dans les régions tropicales et subtropicales d’Asie, notamment en Inde, au Bangladesh, au Sri Lanka et en Malaisie, où elle joue un rôle central dans les systèmes médicinaux traditionnels.

La plante du mois d’octobre – 2024 –

Cette orchidée épiphyte, originaire de Nouvelle-Guinée, peut atteindre jusqu’à 60 cm de hauteur et produit de belles fleurs robustes, légèrement parfumées, d’environ 5 cm de diamètre.
En raison de ses deux pétales dressés et torsadés, elle appartient à un groupe communément appelé « Dendrobium antilope », en référence aux cornes de cet animal.
La floraison de cette plante est particulièrement remarquable en Guyane, car elle peut durer, notamment en saison sèche, un peu plus de trois mois.