La plante du mois d’octobre – 2024 –

Cette orchidée épiphyte, originaire de Nouvelle-Guinée, peut atteindre jusqu’à 60 cm de hauteur et produit de belles fleurs robustes, légèrement parfumées, d’environ 5 cm de diamètre.
En raison de ses deux pétales dressés et torsadés, elle appartient à un groupe communément appelé « Dendrobium antilope », en référence aux cornes de cet animal.
La floraison de cette plante est particulièrement remarquable en Guyane, car elle peut durer, notamment en saison sèche, un peu plus de trois mois.

Le Cactarium du Jardin Botanique de Guyane : un nouvel oasis de biodiversité

Au cœur du Jardin Botanique de Guyane, une initiative originale et visionnaire prend racine avec la création d’un jardin de plantes arides dédié à la préservation et à la valorisation de la biodiversité de ces milieux. Actuellement implantée sur 700 m², ce cactarium qui abrite déjà près de 150 espèces principalement de cactus, mais aussi d’agaves, d’aloès et d’euphorbes, s’étendra à 2000 m² dans les années à venir. Cette expansion permettra aux promeneurs de se plonger dans un univers fascinant, entièrement paysagé où l’ambiance d’un véritable désert y sera recréée.

La plante du mois de septembre – 2024 –

Cet arbuste, originaire d’Afrique tropicale, peut atteindre une hauteur de 6 mètres. Sa forte résistance génétique, qui lui permet de prévenir ou de limiter les dégâts causés par les parasites et les maladies, ainsi que sa très bonne adaptation à la croissance dans nos sols et sa production régulière de grandes fleurs blanches très parfumées, en font une plante remarquable dans nos jardins.
Cette plante, riche en alcaloïdes indoliques similaires à l’ibogaïne, un composé psychotrope, est traditionnellement utilisée en Afrique pour traiter l’ulcère de Buruli, une maladie de la peau. Son latex semble également être utilisé dans la fabrication de savon.

La plante du mois de aout – 2024 –

Cette espèce arbustive, aux floraisons éclatantes en grappes d’un rouge vif, reste curieusement rare dans les jardins de Guyane. La plante peut atteindre jusqu’à 4 mètres de hauteur et présente un feuillage vert foncé qui contraste joliment avec la couleur intense de ses fleurs. En plus de sa beauté, cet arbuste est apprécié pour ses propriétés médicinales : la décoction de feuilles est reconnue comme traitement antidiarrhéique et contre les maladies inflammatoires intestinales.

Orchidées de Guyane

Les Orchidées de Guyane. Contribution à l’inventaire de la flore guyanaise 2021-2024

Ce document compile, à l’exception d’une espèce, tous les travaux publiés par les deux auteurs sur les orchidées de Guyane de 2021 à fin 2024. Il documente et illustre 20 espèces réparties en 11 genres. Il inclut également la description d’une nouvelle espèce de Xylobium, la présence encore jamais signalée d’un Gongora originaire du Brésil et de nombreuses discussions sur des taxons énigmatiques. Chaque taxon est soigneusement documenté et quasi tous sont illustrés. Ce document, qui fait suite à l’ouvrage des orchidées de Guyane réalisé notamment par le premier auteur et publié en 2021, témoigne de notre effort continu pour améliorer la connaissance de la flore guyanaise. Il propose un traitement aussi complet que possible des orchidées de ce département et parfois de celles des pays voisins.

Une nouvelle espèce d’Elleanthus (Orchidaceae – Sobralieae) de la Colombie et du Venezuela

Un nouvel Elleanthus découvert sur les bords d’un sentier de randonnée en Colombie, dans le département de Cundinamarca, commune de Junín, est ici décrit. La plante est comparée à diverses espèces à tiges généralement simples, grêles, plutôt petites, jusqu’à 70 cm de hauteur environ, avec des feuilles étroitement lancéolées de 5-10 cm de longueur environ et des racèmes plutôt courts, généralement pauciflores.

La plante du mois de mai – 2024 –

Austrocylindropuntia cylindrica, rarement cultivé, parfois utilisé en haie défensive, pousse dans les savanes andines de haute altitude de la Colombie, de l’Équateur et du Pérou, entre 1500 et 3 500 m. Il produit de belles tiges candélabres, compactes et vert gris, jusqu’à 2 m de hauteur. Les fleurs sont diurnes et rouge vif.

Richardiana

Si quelques espèces de vanilles, parfois réduites à une endémicité biogéographique plus ou moins restreinte, se distinguent facilement par leurs morphologies atypiques, de nombreux taxons, observés dans de larges répartitions géographiques, présentent souvent d’importantes variabilités morphométriques et sont difficiles à déterminer. Pour clarifier l’identité taxinomique de quelques-uns, plusieurs groupes de plantes sont ici discutés.